Maison de Garde Barrière en Bretagne !!! Barrier Guard House in Brittany !!

Visite d’une

Maison de Garde Barrière en Bretagne !!  

  

 

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« La maisonnette » 

 

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La campagne, la nature, le patrimoine breton, la mer, le lac de Guerlédan et les étangs environnants s’offrent à vous pour vos loisirs, vos balades, vos randonnées et profiter au maximum de tous les plaisirs de la Bretagne.

4 réponses à Maison de Garde Barrière à vendre en Bretagne !!!!!

  1. paul granier dit :

    est ce que vous pouvez me dire ou se trouve cette maison
    elle peut m’interresser
    merci

  2. Daan Horstman dit :

    encore a vendre ?

    • lbmrk dit :

      Oui oui elle est encore en vente, n’hésitez pas à me contacter pour plus d’infos.
      Laissez vous tenter par les charmes de la Bretagne profonde, les côtes nord et sud pas très loin, la vie dans un bourg paisible, un jardin pour s’y reposer et y cultiver également ses propres fruits et légumes.

      • vieau dit :

        Bonsoir,
        Je suis à la recherche d’une petite maison dans un coin touristique… Si cette jolie maison est encore en vente, pouvez-vous me l’indiquer ?
        J’aimerais savoir si on peut la visiter et qui je dois contacter pour cette visite ?
        D’avance, merci et bonne année 2013…

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Un hôtel façonné dans la neige et la glace

Un hôtel façonné dans la neige et la glace

Xdachez.com ©

Se détendre dans un spa, manger et dormir dans un décor entièrement constitué de neige et de glace. Voici l’expérience insolite que propose un hôtel éphémère située au Canada. Petit aperçu de ce décor digne des contes de fée.

Luc Rousseau ©

Certains endroits sont tellement beaux et féériques que l’on a dû mal à croire qu’ils existent ! L’hôtel de Glace en fait partie. Situé au cœur de la ville de Québec, au Canada, il suscite lorsqu’on le visite un véritable émerveillement chez les petits comme chez les grands. Et pour cause : il est entièrement façonné dans la neige et la glace. Depuis maintenant dix ans, dès que les températures passent en dessous de zéro, une cinquantaine de personnes s’affairent chaque année à sa construction. Une construction qui, malgré tout le travail qu’elle réclame, ne durera que le temps de l’hiver.

Pour l’édifier, pas moins de 500 tonnes de glace et 15.000 tonnes de neige sont nécessaires. La neige sert à créer les murs d’enceinte de l’hôtel et les voûtes tandis que la glace est utilisée pour réaliser tout le mobilier (bar, table de nuit, chaises), les colonnes, les sculptures et les cloisons qui viennent structurer les espaces tout en laissant passer la lumière.

Hôtel de glace  Hôtel de glace

Luc Rousseau © & Xdachez.com ©

Au Canada se trouve un bien drôle d’hôtel : il est édifié à partir de neige et de glace !
Chaque année depuis 2001, près d’une cinquantaine de personnes s’affairent à sa construction entre décembre et janvier.
Des espaces grandioses
L’hôtel se présente comme un immense palais de 3.000 m2 avec des murs d’une épaisseur de 1,2 mètre et des plafonds mesurant jusqu’à 5,4 mètres de haut. A l’intérieur, les espaces sont grandioses. On y trouve notamment un bar pouvant accueillir jusqu’à 400 personnes, un café pouvant se convertir en chapelle d’une capacité de 150 personnes et une grande glissade, sorte de piste de bobsleigh permettant aux
visiteurs de s’adonner à la luge à l’intérieur du bâtiment. Les murs, qui forment des voûtes, sont ornés de sculptures monumentales (principalement d’inspiration animales) et les pièces sont ponctuées de colonnes et de sculptures de glace.
Hôtel de glace
Xdachez.com ©
Un café glacé d’une capacité de 150 personnes et pouvant se convertir en chapelle pour les mariages a également été aménagé. L’endroit est très prisé des futurs mariés.
L’hôtel abrite également 36 chambres dont plusieurs suites : une entièrement décorée sur le thème du jazz, par exemple, et une autre dédiée au sport national du Canada : le hockey. Dans toutes, le mobilier a été réduit à une cheminée et un lit formé par un bloc de glace surmonté d’un sommier de bois et d’un matelas. L’établissement précise que « le soir venu, un douillet sac de couchage, un drap isolant et un oreiller vous sont livrés à votre chambre ». Des accessoires indispensables dans la mesure où la température dans les chambres est comprise entre -3° C et -5°C !
Hôtel de glace
Hôtel de glace
Pour passer une nuit à l’hôtel de glace, il faut compter environ 219 dollars par personne.
Pour en savoir plus, cliquez sur le : www.hoteldeglace-canada.com
L’hôtel de glace, en chiffres : 

– Superficie totale : 3.000 m2
– 500 tonnes de glace et 15 000 tonnes de neige
– Hauteur des plafonds : jusqu’à 5,4 mètres
– Epaisseur des murs : 1,2 mètre
– 36 chambres et suites thématiques (max. de 88 personnes par nuit)
– Tarif nuitée à partir de 219 $ par personne

Batiactu : C. Chahi Bechkri (20/12/2012)

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« Une petite maison verte » pour les éco-citoyens en herbe

« Une petite maison verte » pour les éco-citoyens en herbe

ICF Habitat ©

ICF Habitat a lancé un concours pour les enfants de ses collaborateurs visant à imaginer une petite maison écologique. Les participants ont rivalisé d’astuce et d’ingéniosité pour livrer des maisons toutes plus vertes les unes que les autres. Morceaux choisis.

ICF Habitat

Des éoliennes, des panneaux solaires de toiture, un puits (non canadien), des arbres fruitiers : l’image de la maison verte pour le petit Alexandre.
« Une maison verte, c’est une maison avec des fleurs et des arbres. Et puis il faut un chien aussi. Il y a aussi de l’herbe sur le toit, même les chats peuvent venir en manger« . La vérité sort donc de la bouche des enfants. En l’occurrence ici d’Elsa, 5 ans, qui a participé à la première édition du concours « Ma petite maison verte » lancée par ICF Habitat auprès des enfants de ses collaborateurs. La filiale logement de la SNCF a en effet choisi de sensibiliser les plus jeunes à l’importance de l’environnement et de la construction durable en leur proposant d’imaginer la maison écologique de leurs rêves. Bien qu’ayant un caractère didactique et concret, le concours s’adressait à un large public allant de 2 à 8 ans et plus.

Les chères petites têtes blondes ont planché sur un sujet ardu : un prototype de maison ayant le soleil pour seule source d’énergie. Architectes en herbe et urbanistes en culottes courtes se sont donc retroussés les manches pour concevoir des habitations éco-responsables (quelquefois avec l’aide de papa et maman). Il en résulte une ribambelle de maisons recouvertes de bambous, de panneaux solaires, de toitures et de murs végétalisés, munies d’éoliennes et de plantations diverses. « J’ai mis une éolienne, parce que ça fait de l’électricité« , explique Louison, 7 ans. « Dehors il y a un composteur et un grand bidon pour récupérer l’eau de pluie. Il y a des rosiers sur les murs parce que c’est joli !« . Des explications convaincantes.

ICF Habitat
La maison de Lilly, à la toiture recouverte d’écailles de pommes de pins pour une meilleure isolation. Elle intègre également des panneaux solaires photovoltaïques en toiture.
Une politique énergétique ambitieuse
« J’ai fait une maison pour les animaux, avec des papillons qui font du vent, des moutons qui réchauffent la maison et des coccinelles qui portent le bonheur« , déclare Manech, 8 ans, adepte de la bio-ingénierie. Des concepts intéressants qui feront sûrement leur chemin dans la politique énergétique d’ICF Habitat. La société souhaite en effet renforcer la performance thermique de son patrimoine immobilier en atteignant un maximum de 130 kWh/m²/an pour l’existant et en anticipant les normes BBC pour le neuf. L’objectif est de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre du parc à l’horizon de 2050. ICF Habitat gère plus de 100.000 logements, dont 40 % en Île-de-France.

ICF Habitat
Autre proposition d’architecte junior : végétalisation de la toiture, éolienne et… plantes pour faire joli !
Batiactu (30/11/2012)

 

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Un œuf en bois sort de terre au Pays-Bas

Un œuf en bois sort de terre

au Pays-Bas

Metsäwood – 2D3D ©

Un bâtiment en forme d’œuf est la nouvelle attraction de la ville hollandaise de Venlo, qui vient d’accueillir le salon international d’horticulture, Floriade. Tout de bois vêtu, il arbore la couleur du pays hôte, et démarre une seconde vie en tant que centre d’activités polyvalent.

Un OVNI orange baptisé « My Green world »? C’est la dernière trouvaille architecturale de l’agence néerlandaise 2D3D, spécialisée dans la réalisation en deux et trois dimensions. Commandée par le ministère de l’Economie, de l’agriculture et de l’innovation, la structure conçue en Kerto-Q et Leno de la société MetsäWood – qui a déjà fait sensation à Séville – ressemble à « un œuf dont la hauteur et la largeur auraient été étirées ».

De l’importance de la lumière
Il n’aura fallu que six mois pour que ce bâtiment – qui a accueilli le salon international d’horticulture Floriade – sorte de terre. Au total, 1.000 pièces ont été moulées par un robot afin de former les 138 composants du pavillon – le plus grand mesurant 5.6 m de long pour 1.8 m de large. La passerelle structurelle, quant à elle, garantie, à travers ses plis croisés, stabilité, rigidité et robustesse.

Enfin, un soin particulier a été apporté à l’éclairage, tant artificiel que naturel. En effet, pour des raisons de durabilité du bois, l’éclairage artificiel a été réduit à son strict minimum, au profit de la lumière naturelle qui pénètre par les 49 fenêtres que compte l’œuf. Ce n’est qu’en soirée, que des l’éclairage artificiel prennent le relais.

Batiactu (30/11/2012)

http://www.batiactu.com/edito/un-oeuf-en-bois-sort-de-terre-au-pays-bas-33751.php

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Hébergement insolite !!!!

Un village en rondins de bois à moins de 50 km de Paris

Plus besoin d’aller au Canada ou en Finlande pour passer une nuit dans un chalet en rondins de bois ! Grâce à un couple de passionnés par ce type d’habitat, il est désormais de vivre cette expérience à moins de 50 kilomètres de Paris. Retour sur la genèse de ce projet un peu fou…

Xavier Levergne – Domaine de La Butte Ronde ©

Voilà sept ans que Xavier et Véronique Levergne ont décidé de tout plaquer. Lassés par la vie citadine, ils ont fait l’acquisition d’un domaine de 42 hectares niché au cœur de la forêt de Rambouillet. L’endroit est idéal pour se mettre au vert et pour démarrer une activité hôtelière. « Lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait que deux chalets de montagne, une maison de maître et un haras », explique Xavier. Le nombre d’infrastructures étant limité et leur surface restreinte, le couple va petit à petit les agrandir et en faire construire d’autres : une grande verrière de 320 m2, une piscine de 12 mètres par 6 avec sauna et jacuzzi, un héliport, des pistes de quads …

Par ailleurs, afin d’accroître la capacité du domaine en couchages, Xavier et Véronique se tournent vers les hébergements insolites : d’abord les tipis puis, les chalets en rondins de bois. « L’idée est de faire vivre à nos clients une expérience inoubliable au plus près de la nature », commente Xavier. « Nous avons l’habitude d’aller dans des chalets au Canada, poursuit-il. Ils offrent un cadre de vie particulièrement chaleureux et un confort inégalé ». Mais pas question d’opter pour de pâles copies ! Le couple veut des tipis authentiques du Wyoming et de vrais chalets typiquement finlandais. Et pour les avoir, il va devoir redoubler d’efforts… Trouver un constructeur, dessiner le chalet, modifier les réseaux d’eau et d’électricité sur le domaine … Autant d’étapes que Xavier a accepté de raconter à Maison à part.

C. Chahi Bechkri (18/06/2012)

Première étape du projet : trouver un constructeur. « La tâche n’a vraiment pas été facile car le carnet de commande des constructeurs implantés en France est tellement rempli que les délais d’attente sont très longs ». Pour éviter cette attente, Xavier a décidé de se tourner vers la Roumanie où il a pu faire réaliser quatre chalets en rondins de bois sur-mesure et une grande terrasse sur pilotis. « Nous avons opté pour un modèle très traditionnel d’une cinquantaine de m2 et l’avons décliné en quatre versions. Comme ils ont été construits au fur et à mesure sur le domaine, nous avons pu leur apporter des modifications pour les améliorer », précise notre interlocuteur. La pente du toit ou encore la taille des ouvertures ont ainsi été légèrement rectifiées.

La réplique d’un village canadien

Pour faire aboutir le projet, Xavier a été obligé de faire un voyage en Roumanie. « Le constructeur nous a invités à venir voir le chalet en grandeur nature. Il a ensuite été démonté et reconstruit sur le domaine ». L’ossature des chalets est arrivée prédécoupée par semi-remorques. « Les camions étaient remplis à ras bord de rondins et ont été déchargés à la main : c’était spectaculaire », se souvient Xavier. Il a ensuite fallu redécouper toutes les pièces de bois à la bonne taille et les assembler. En tout, le chantier aura duré 4 mois et mobilisé six personnes à plein temps. « Les travaux ont été lourds et coûteux mais cela valait le coup. Nous sommes ravis du résultat. Tels qu’ils sont implantés, à savoir en demi-cercle, les chalets forment un petit village. On croirait vraiment la réplique d’un hameau du Canada ou de Finlande », s’enthousiasme le maître des lieux.

  Domaine de La Butte Ronde

Des chalets haut de gamme

Afin de mettre les chalets au même niveau de confort que les autres hébergements existants sur le domaine, Xavier et Véronique ont particulièrement soigné l’aménagement et la décoration intérieure. Une mince chape de béton a, par exemple, été coulée pour assurer une bonne insonorisation entre les étages du logement. Les fenêtres, qui sont toutes de grandes dimensions, ont été multipliées de manière à ce que les occupants puissent bénéficier au maximum de la vue sur l’extérieur.

Un cadre élégant et raffiné

En ce qui concerne la décoration, Xavier et Véronique ont minutieusement choisi tout le mobilier et les différents accessoires. Une partie des meubles en bois viennent de Bali, les luminaires ont été dénichés sur des brocantes, les vaques fabriquées à partir de pierre nature, le sol entièrement recouvert de tomettes anciennes… « Notre objectif était de créer un cadre élégant et raffiné. Ce n’est pas parce que nous sommes dans un chalet qu’il ne peut pas y avoir de belles choses », s’amuse Xavier.

L’été, Xavier et Véronique y accueille les groupes pour des séminaires ou des mariages et, l’hiver, des particuliers désireux de se blottir dans un cocon au chaud. Le prix d’une nuit ? 150 €. Toujours moins cher qu’un voyage au Canada !

Domaine de La Butte Ronde

Le domaine de La Butte Ronde à 49 kilomètres à l’ouest de Paris, au coeur de la Forêt de Rambouillet. Y sont implantés : un haras, un héliport, une piscine intérieure, une demeure de Maître, des tipis, des chalets de montagne et des chalets typiquement finlandais en rondins de bois.

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

La décoration a particulièrement été soignée par les propriétaires. Les objets et les meubles ont été chinés tantôt à l’étranger, tantôt sur des brocantes.

Domaine de La Butte Ronde

 Le confort est de mise partout… jusque dans les salles de bains !

 Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Domaine de La Butte Ronde

Une terrasse a été construite au milieu du village. Elle peut être utilisée pour organiser des conférences en plein air ou des petits déjeuners lors d’un mariage.

Domaine de La Butte Ronde

 

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Une maison pour les sans-abris 1956-2012 ????? !!!!!!

Une maison de Jean Prouvé pour l’Abbé Pierre

Une exposition consacrée à « La maison des jours meilleurs », de Jean Prouvé vient de s’achever à la galerie parisienne Patrick Seguin, spécialisée dans le design et l’architecture du XXe siècle. L’occasion de revenir sur cette construction réalisée par l’architecte en 1954, à la demande de l’Abbé Pierre, pour venir en aide aux sans-abris.

Galerie Patrick Seguin ©

« Jean Prouvé a installé sur le quai Alexandre III la plus belle maison que je connaisse, le plus parfait moyen d’habitation, la plus étincelante chose construite. Et tout cela est en vrai, bâti, réalisé, conclusion d’une vie de recherche. Et c’est l’Abbé Pierre qui la lui a commandée ! », a écrit Le Corbusier qui visite « La maison des jours meilleurs », en février 1956, tandis qu’elle est présentée sur les bords de Seine.

Alors que Nancy, la ville de naissance de Jean Prouvé, célèbre en 2012 l’architecte qui a marqué son époque, la galerie parisienne Patrick Seguin a choisi de lui rendre hommage en présentant,  parallèlement à son mobilier, ses architectures démontables, dont sa « Maison des jours meilleurs ».

  La maison des jours meilleurs  1956

La maison des jours meilleurs 2012

« L’idée constructive est basée sur un concept créé en 1952, dans l’usine de l’architecte basée à Maxéville : sur le soubassement en béton formant une cuvette, vient se poser un bloc central préfabriqué en acier, abritant la cuisine et les pièces d’eau et qui, supportant une poutre en tôle pliée, forme l’ossature porteuse », nous explique Patrick Seguin.

La maison des jours meilleurs

Et de poursuivre : « A la demande de l’Abbé Pierre de construire un logement de 50m2 (ce qui correspond à un appartement normalisé F3), Jean Prouvé répond avec une maison de 57m2 comprenant deux chambres, un vaste séjour prolongé par une cuisine ainsi que le bloc sanitaire ménager. L’enveloppe est constituée de panneaux-sandwich en bois thermoformé. Les panneaux sont de différents modèles : pleins, avec porte, avec fenêtres à guillotine, arrondis pour les angles. La couverture est constituée de bacs d’aluminium débordant de 50 cm sur toutes les façades, avec un auvent de 1,20 m sur la façade principale et protégeant la baie vitrée. »

Révolutionnaire et très actuelle

Un projet sponsorisé par la lessive Persil ! Prouvé marqua les esprits ce jour-là, sur les quais de Seine où la maison fut montée et démontée en sept heures devant les journalistes et les Parisiens. Non homologuée par le ministère de la Construction, elle restera cependant à l’état de prototype.

« La Maison des jours meilleurs » est une réponse remarquablement efficace à une situation d’urgence à laquelle Jean Prouvé avait déjà réfléchi, notamment à travers les maisons des sinistrés de Lorraine (1944-1945). Mais cette réflexion dépasse le contexte de l’urgence : Jean Prouvé montre que l’on peut concevoir un habitat préfabriqué de qualité, c’est un postulat très révolutionnaire. Cette maison est une icône de l’architecture et elle demeure parfaitement pertinente dans sa conception comme dans son esthétique », conclut Patrick Seguin.

Une naissance remarquée

« La réflexion sur la logique constructive est la base de toute l’œuvre de Jean Prouvé qui disait : il n’y a pas de différence entre la construction d’un meuble et celle d’un immeuble« , nous explique Patrick Seguin, directeur de la galerie. « La Maison des jours meilleurs incarne la pensée constructive de Jean Prouvé, une pensée qu’il applique à l’architecture comme au mobilier. Il y développe sa conception d’un habitat individuel durable, léger, économique et confortable », poursuit le galeriste.

C’est en janvier 1954 que l’Abbé Pierre fondateur de l’association « Les compagnons d’Emmaüs » qui vient en aide aux sans-abris, demande à Jean Prouvé de concevoir et construire une maison correspondant à un appartement normalisé (environ 50 m2) comprenant deux chambres, un vaste séjour prolongé par une cuisine ainsi qu’un bloc sanitaire ménager. Cette maison devait servir de démonstration et inciter la fabrication de logements individuels ou collectifs suivant des procédés industriels.

Yasmina Bennaceur (23/07/2012) Maison à Part

La maison des jours meilleurs

C.Pompidou/MNAM/Bibliothèque Kandinsky/Fonds J.P ©

Conçue dans l’usine de l’architecte située à  Maxéville, Meurthe-et-Moselle, la maison devait aider à loger les sans-abris en situation d’urgence. Son installation devait interpeller le public et les autorités.

La maison des jours meilleurs

La Galerie Patrick Seguin a commencé à faire l’acquisition de maisons de Jean Prouvé il y a plus de 20 ans (maison Ferembal en 1991) et de façon plus active ces dernières années, si bien qu’aujourd’hui la Galerie possède la plus importante collection d’architectures démontables de Jean Prouvé, avec l’ambition de les présenter dans des expositions internationales.

La maison des jours meilleurs

« Les panneaux sont de différents modèles : pleins, avec porte, avec fenêtres à guillotine, arrondis pour les angles. La couverture est constituée de bacs d’aluminium débordant de 50 cm sur toutes les façades, avec un auvent de 1,20 m sur la façade principale et protégeant la baie vitrée », précise Patrick Seguin.

La maison des jours meilleurs

Encore aujourd’hui, « La Maison des jours meilleurs » fait figure d’avant garde, d’autant que cette solution n’a jamais été retenue par les gouvernements successifs pour aider à reloger les sans-abris.

La maison des jours meilleurs

Lors de son exposition sur les bords de Seine, sept heures ont suffi à monter et démonter la maison.

La maison des jours meilleurs

« Jean Prouvé a installé sur le quai Alexandre III la plus belle maison que je connaisse, le plus parfait moyen d’habitation, la plus étincelante chose construite. Et tout cela est en vrai, bâti, réalisé, conclusion d’une vie de recherche. Et c’est l’Abbé Pierre qui la lui a commandée !« , a écrit Le Corbusier qui visite « La maison des jours meilleurs », en février 1956.

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Tourisme 2012: La Crète comme un air de vacances, à découvrir autrement !!!!

Découverte d’un village :

Milatos

et

sa région !!!

Informations sur Milatos :

http://www.milatos.com/francais/frame-kyveli-fr.html

Les grottes de Milatos

 

 

 

Village haut de Milatos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Port de Milatos

   

 

 

   

 

 

Balades autour de Milatos

       

                                     

Balades à Agios Nikolaos

 

 

Monastères

 

 

 

 

 

 

ELOUNDA

 

 

PLAKA

 

 

 

Île de Spinalonga

   

L’île des oubliés, un livre à lire sur place !!!!!

 

Bouquet final !!!!

 

 

  

 

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Une vague verte pour maison

Une vague verte pour maison

Patrick Nadeau ©

Dans le cadre du programme «Maisons 2020» initié par le bailleur social Plurial l’Effort Rémois, Patrick Nadeau a imaginé et dessiné «la Maison vague», un habitat original prenant la forme d’une courbe. Avec sa toiture végétalisée, ce prototype s’adresse aux amateurs de jardinage et pourrait être précurseur de nouvelles habitudes de vie. Découverte.

http://www.batiactu.com/edito/une-vague-verte-pour-maison–diaporama–32134.php

Fiche technique
Plurial l’Effort Rémois : commanditaire du projet dans le cadre de son programme Maisons 2020
Architecte-designer : Patrick Nadeau
Surface : 130 m2
Coût : environ 250.000 euros
Début des travaux : mars 2012
Fin des travaux : octobre 2012

Attention, une vague verte déferle près de Reims ! Cet habitat d’un nouveau genre est en train d’émerger dans le lotissement «La Haute Ville», situé sur la commune de Sillery.

Baptisé «Maison vague» en raison de son apparence courbe, il propose de revisiter les codes classiques du logement. A l’instar des troglodytes, les pièces seront voûtées : les occupants devront donc apprivoiser les rondeurs de l’ensemble même si les parois permettent de ne pas perturber la vie des habitants. Issue de l’imagination de l’architecte-designer, Patrick Nadeau, cette « grotte » se distingue aussi par son enveloppe végétale : «Elle représente à la fois un paysage prenant la forme d’une petite colline, un jardin sauvage grâce à son ensemencement spécifique et un objet, puisque sa structure, décollée de 45 cm du sol, donne l’impression visuelle d’un élément autonome flottant et mobile dont la bordure peut être utilisée comme un banc sur lequel on peut s’asseoir», explique le concepteur. Et d’ajouter : «La végétalisation sans irrigation de parois d’aussi forte pente est une première».

Une maison-jardin
Une attention particulière a été portée sur le choix des plantes qui seront à la fois résistantes et faciles d’entretien. Ainsi, se côtoieront des sédums, des graminées, du thym, de la lavande et d’autres petites vivaces et herbes aromatiques réparties en fonction de l’inclinaison de la coque. «C’est un vrai jardin !», confie Patrick Nadeau, qui s’amuse ici à faire «tomber les frontières entre design, architecture et paysage». Pour les futurs habitants, le défi sera de taille puisqu’ils devront composer avec leur jardin toiture et en prendre soin. Une manière amusante et surtout utile de développer la main verte ! Car il faut le rappeler, la toiture végétale vise un confort thermique. Concernant la technique pour le maintien, un système de fixation adapté au toit a été créé : dans les parties où la pente est forte, des casiers retiendront la terre en place. Pour l’eau, ce sont les plantes, elles-mêmes, qui la maintiendront.

Dans le cadre du programme «Maisons 2020» initié par le bailleur social Plurial l’Effort Rémois, Patrick Nadeau, plusieurs architectes ont proposé des projet de maison. Patrick Nadeau a créé une « Maison vague ».

 

Plurial l’Effort Rémois ©
 
A la recherche du bien-être
Si cette « maison-jardin » est originale, voire insolite, elle n’a qu’un seul but final : assurer le bien-être de ses futurs locataires. Ce défi technologique d’une surface de 130 m2 dont 90 habitables proposera 3 pièces en rez-de-chaussée et un étage. Quant au projet, il est destiné aux personnes aux revenus relativement modestes. A travers cette opération, Plurial l’Effort Rémois souhaite encourager l’appropriation du lieu de vie par ses occupants car «un locataire heureux dans son logement va être enclin, non seulement à maintenir celui-ci en état, mais également à s’investir davantage dans la vie de son quartier et ainsi tisser du lien social», précise Damien Tourneur, directeur du bureau d’étude de maîtrise d’Œuvre d’exécution de logements neufs. Enfin, si l’opération s’annonce novatrice, elle ne devrait pas être reproduite : «Véritables objets d’expérimentation de nouveaux systèmes constructifs, les maisons du programme n’ont pas vocation à être dupliquées», note Damien Tourneur. Quant à l’architecte, même s’il sait que son projet est unique, il compte bien réutiliser les principes mis au point sur d’autres réalisations.
 
Batiactu C.G. (21/05/2012)

 

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Huit conteneurs pour une maison hors du commun

Huit conteneurs pour une maison hors du commun

Manuel Djamdjian – Photographe (manudjam@wanadoo.fr) ©

En aménageant minutieusement huit conteneurs récupérés et en les combinant, Patrick Partouche a conçu une maison familiale lumineuse de 240 m2. Généreuse, originale et accessible, la maison attise la curiosité…

http://www.batiactu.com/edito/huit-conteneurs-pour-une-maison-hors-du-commun–di-32188.php

Main dans la main avec les futurs propriétaires, Patrick Partouche imagine une maison lumineuse et chaleureuse. « Ils tablaient sur une surface de 130 m², je les ai convaincus de passer à 240 m², soit huit conteneurs sur deux niveaux » explique-t-il. Pour ne pas dépasser leur budget, l’architecte propose au couple de terminer lui-même l’aménagement de deux des conteneurs : ceux destinés au garage et à la chambre d’amis. « Il s’agit de travaux très simples à mettre en œuvre, et de finitions » précise-t-il.

Des grandes baies vitrées en double vitrage sont installées aux extrémités de chaque conteneur. Imaginées au départ en aluminium, certaines sont finalement en PVC, pour des raisons de budget. « Un provisoire qui dure, car le résultat se marie bien avec le style industriel de la maison » explique l’architecte.

La tôle épaisse et solide des conteneurs est un atout pour la structure de la maison. Seul bémol : la conductivité du bruit par le métal, qui nécessite une isolation très stricte. Au sol, le parquet d’origine des conteneurs est conservé, poncé et peint. « C’est un plancher très costaud, qui coûterait cher dans une maison neuve » affirme Patrick Partouche.

Les portes des conteneurs ont été modifiées, et jouent à présent le rôle de véritables fermetures de sécurité pour la maison. « Selon la position qu’elles prennent, elles font vivre la maison, peuvent servir de brise-soleil, etc. » explique l’architecte. A l’intérieur, les chutes de tôles sont utilisées pour créer des éléments décoratifs, comme un paravent.

Une maison pas si classique

Côté look, la maison en conteneurs ne fait pas que des amateurs. Le voisinage, curieux, n’a pas toujours bien accueilli la poussée fulgurante de la bâtisse. L’architecte a dû également jouer avec les contraintes du plan local d’urbanisme (PLU) de la commune, qui lui impose des bardeaux en terre cuite, de couleur rouge bordeaux, pour le toit et la façade.

« Nous avons opté pour une toiture en damier sans faîtage, totalement atypique, et un bardage sur des parties seulement des façades » explique Patrick Partouche. Le résultat, surprenant, donne à la construction l’aspect d’une maison plus traditionnelle.

Patrick Partouche / 2010 – 2011 ©
Les conteneurs ont été récupérés puis aménagés individuellement en atelier (création d’ouvertures, de cloisons, branchements électriques, isolation, etc.), puis transportés sur le lieu du chantier à dos… de camion !
 
 
 
 
Installation de la toiture le troisième jour de chantier. Elle sera ensuite à moitié recouverte de bardeaux en terre cuite de couleur bordeaux, créant une surface « à trous » atypique.
 
Manuel Djamdjian – Photographe (manudjam@wanadoo.fr) ©
Les ouvertures des conteneurs ont été conservées. Elles servent à la fois de volets et de brise-soleil. Outre leur aspect sécuritaire, elles apportent du mouvement à la maison, en fonction de leur position.

On remarque également que les barres de métal qui fixent entre eux les conteneurs sur un bateau ont été conservées.

 
 
La fenêtre de la salle de bains, en PVC, devait être provisoire. Mais son style se marie bien avec le côté industriel de la pièce – en particulier, grâce au hublot de bateau qui y est installé !

Sur le bas de l’ouverture, une peinture noire apporte un jeux de lumière lorsque le soleil y tape.

 
Une mécanique bien huilée

« On peut tout faire avec des conteneurs, mais pas n’importe quoi » soutient l’architecte. Encore plus que pour une construction classique, le travail de conception est très minutieux : dans un atelier, les conteneurs sont aménagés, isolés, découpés, équipés d’ouvertures, etc. Ils sont ensuite livrés sur le terrain, et la maison est montée en à peine… trois jours ! Autant dire qu’aucune modification n’est possible sur les conteneurs après leur sortie de l’atelier. « On est plus proche de la mécanique, comme pour une voiture, que de la construction » plaisante Patrick Partouche.

 
Batiactu 

Rouba Naaman-Beauvais (25/05/2012)

 
 
 
 
 
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Versailles se raconte dans le RER C

Versailles se raconte dans le RER C

C Recoura ©

 Sncf vient de mettre sur les rails le premier train Transilien entièrement décoré aux couleurs du Château de Versailles. C’est en effet une rame complète du RER C, desservant le célèbre site touristique, qui arbore depuis mercredi 16 mai, des décors de la Galerie des Glaces ou de la Bibliothèque de Louis XVI. Détails.

http://www.maisonapart.com/edito/autour-de-l-habitat/insolite/versailles-se-raconte-dans-le-rer-c–6883.php

Le pelliculage de la rame a commencé le 2 mai et s’est terminé le 15 mai. Sept agents (5 du site des Ardoines et 2 agents du site de Trappes) ont été mobilisés à plein temps.

Chaque voiture a nécessité entre un jour et deux jours de travail. Plusieurs centaines de pièces de taille différente ont été posées, soit plus de 160 mètres de film plastique décoré pour une rame. Le pelliculage des plafonds a nécessité 15 litres d’eau en moyenne.

La création graphique a été prise en charge par le château de Versailles. SNCF Transilien a pris en charge sa pose à l’intérieur du train.

Le pelliculage du train « Versailles » a été une opération difficile qui a demandé une grande compétence et beaucoup de minutie à l’ensemble des équipes concernées de SNCF et de l’Établissement public du Château, du musée et du domaine national de Versailles, en raison de l’importance des espaces à décorer, de la complexité d’adapter les décors choisis à la configuration du train et de l’ampleur des pièces à coller dans un train à la structure complexe (2 niveaux avec une salle basse, une salle haute et des escaliers dans chaque voiture).

Les différentes étapes ont été :
– un réaménagement préalable de la rame pendant 3 jours : changement des cloisons, réparation des portes, dépose des éléments intérieurs (barres d’appui notamment), lissage des parois afin de garantir une meilleure tenue du film plastique décoré et nettoyage
– le découpage des films plastiques au millimètre près
– la pose et le marouflage
– le lissage à l’au savonneuse pour garantir la tenue du film

Maison à part (21/05/2012)

 

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